Revue de presse
à propos du roman Dans le rêve de l'arbre creux
Jean-Claude Raspiengeas - La Croix - 29 juin 2024
"Un rêve plus grand que la vie." Les brèves des livres du Soir - Le Soir - 8 juin 2024
"S’il y a un livre, un seul, que vous emporterez cet été c’est bien celui-là (...) Le texte d’Agnès Clancier tient par la langue, le vocabulaire riche de toute la faune et la flore du bush.
De même que les villageois s’inscrivent dans une histoire transmise en héritage : Les mythes, les récits doivent franchir intacts la cascade des générations, ainsi lorsque Cowe sera accusé d’avoir noyé un récit dans la rivière il sera isolé et privé de nourriture. Plus tard, lors d’un rassemblement, un groupe s’installe un peu à l’écart alors que des récits doivent être chantés que seules quelques personnes peuvent entendre. Comme si l’auteur voulait souligner l’indicible auquel est confrontée toute littérature. Le récit assure la cohésion du groupe, au point que Elisabeth Murray peut dire : le récit coule dans mes veines. Sève et racine, il me lie à ce territoire et à ce peuple.
N’est-on pas là au cœur même de la littérature : inventer un récit qui pourra par sa densité dire ce qui ne peut être dit ? Cowe avait noyé le récit dans la rivière, l’écriture merveilleuse d’Agnès Clancier le sauve et enchante le lecteur..."
Penvins - E-litterature.net - 16 juin 2024
"Dans le rêve de l’arbre creux est écrit dans une langue délicate qui sait nous faire ressentir les éléments naturels, les odeurs, la vision du monde aborigène. Un livre magnifique."
Médiathèques en Haute-Saône - 3 juin 2024
à propos du roman Le corps de Sankara
"De livre en livre, romans, récit autobiographique, poésie (Port Jackson, Karina Sokolova, Une trace dans le ciel, Outback, disent-ils), Agnès Clancier impose avec discrétion son style, sa sensibilité, son coup d’œil. Avec cette chronique réaliste et grinçante sur les aveuglements volontaires, {…] Agnès Clancier se glisse dans un monde qu’elle semble avoir bien connu…"
Jean-Claude Raspiengeas - La Croix L’Hebdo – 29 mai 2020
"On lit d’une traite ce roman au style fluide et précis dont l’art de la description ménage un certain suspens."
Frédérique Lagny - 6 septembre 2020
"Récit truculent et mélancolique sur une certaine réalité africaine"
Le Masque et la Plume - 26 avril 2020
"Un livre intéressant, agréable, souvent drôle, qui interpelle aussi, le tout bien servi par une écriture redoutablement efficace. Une petite découverte !"
Babelio - 17 avril 2020
Coup de cœur de l’émission "Vive les livres".
Patrick Poivre d’Arvor - CNews - 2 mars 2020
"Le 15 octobre 1987, Thomas Sankara, le président du Burkina Faso, était assassiné par un commando militaire. Mais le doute subsiste quant au sort réservé à sa dépouille, prétendument enterrée à la hâte dans un cimetière de Ouagadougou. Le spectre du dirigeant révolutionnaire africain hante le nouveau roman d’Agnès Clancier. Le Corps de Sankara est une plongée âpre dans la réalité de ce pays dévoré de violence et de pauvreté. Agnès Clancier fait s’y débattre, dans les mois qui précèdent, en 2014, la deuxième révolution burkinabée, deux expatriés de fraîche date. Daurat, tout juste sexagénaire, nommé à l’ambassade de France, et Lucie, jeune doctorante embauchée par une ONG. Tous deux fuient là-bas des blessures intimes. Et se retrouvent projetés, impuissants, sans repères, dans un autre monde, impossible à comprendre malgré leur naïve bonne volonté. Le livre est d’une terrible justesse."
Le Monde des Livres - 3 avril 2020
"Ceux qui connaissent l'Afrique aimeront ce livre, comme ceux qui ne s'y sont jamais rendus..."
Muriel Mingau - Le Populaire du Centre - 27 mars 2020
"Agnès Clancier, dont l’œuvre, à travers ses ouvrages "Port Jackson" et "Outback, disent-ils", était déjà inspirée par l’histoire d’un pays, l’Australie, où elle a vécu quelques années, revient ici, par le biais d’un roman, sur celle du Burkina Faso, [...] à travers les itinéraires de deux expatriés français, tous deux, non pas en fuite, mais en quête d’une parenthèse, post chagrin d’amour pour Lucie, jeune doctorante en sciences de l’environnement, d’une dernière expérience professionnelle pour Daurat, prêt à s’investir dans de nouveaux projets, ici un investissement dans une mine d’or, dans lequel il se lance avec autant de naïveté que de précipitation [...]
Au fil de ce récit ancré au cœur de l’Afrique de l’Ouest, Agnès Clancier nous raconte le rôle qu’a joué Thomas Sankara, devenu président du Burkina Faso lors de la première révolution burkinabé du 4 août 1983, révolution qu’il incarne jusqu’à son assassinat, lors du coup d’État de 15 octobre 1987 [...]. Le roman s’achève sur la deuxième révolution burkinabé, en octobre 2014, qui contraint Compaoré à abandonner la tête de l’État, après 27 ans de pouvoir. [...]
Le style d’Agnès Clancier assure une qualité de lecture qui s’ajoute à celle de son sujet. Les livres sur l’Afrique sans caricature ne sont pas légion, profitons-en.
Catherine Segala - L'Anticapitaliste - 4 mars 2020
"Voici le roman « africain » d’Agnès Clancier que l’on attendait puisque l’on sait qu’elle aime se laisser inspirer par les lieux où elle a vécu, comme l’Australie par exemple. Or, elle fut en poste au Burkina Faso voici quelques années et l’on espérait qu’elle mettrait cette expérience à profit pour écrire, ce qui est le cas avec ce beau roman qui englobe bien des aspects de l’Afrique contemporaine. D’ailleurs, en décryptant le chapitre A faire avant de mourir, on se surprend à trouver quelques références à ses précédents romans ou moments de vie : résidence à Sydney ou à New York, pèlerinage à Saint-Jacques, renouer avec sa fille, apprendre à piloter, écrire un livre. Il y a forcément un peu – beaucoup ? – d’Agnès Clancier dans ses romans, jusqu’à Daurat, l’un de ses personnages, originaire comme elle du Limousin et portant à la fois le nom d’un pionnier de l’aviation française (comme Maryse Bastié à qui elle a consacré un livre captivant) et du célèbre poète et helléniste Jean Dorat, né à Limoges. Si, comme souvent, Agnès Clancier met aussi en scène un personnage féminin, Lucie, engagée dans une association humanitaire pour oublier un chagrin d’amour, c’est plus l’itinéraire de Daurat qu’elle s’attache à suivre, de son arrivée dans une ambassade un peu voie de garage à son départ dans des circonstances un peu précipitées et malheureuses. Daurat, blasé, vivant dans la chaleur étouffante avec le souvenir de ses ex-épouses, se surprenant à tomber amoureux d’une jeune femme noire, tentant de se dépatouiller avec les « gardiens » de sa maison, sa propriétaire, et prenant sous son aile un adolescent. Un blanc inconséquent et nostalgique, un peu looser, mais amateur de lectures, vivant plus ou moins en marge du petit monde des expatriés, dont Agnès Clancier avait déjà brossé des tableaux peu flatteurs. Tout est dit, ou presque, dans ce livre, de l’Afrique, y compris dans un désopilant et chaotique passage où l’on découvre la capitale, Ouagadougou, « aux allures de village [qui] paraît sans limites », au gré d’une course époustouflante en taxi d’où Lucie s’étonne de la pagaille, du fouillis de la rue, des boutiques entraperçues, des marchands les plus inattendus, le tout accompagné des maximes et commentaires d’Augustin, le conducteur un peu fou. Lorsqu’elle s’émerveille devant les baobabs, il rétorque : « Les baobabs sont des arbres prétentieux, que les dieux ont plantés la tête dans la terre pour les punir de leur arrogance. » Tout est rappelé de la pauvreté, du manque d’eau et d’électricité, des superstitions qui perdurent, des marabouts, des griots, de l’exploitation des ressources minières par des Occidentaux peu scrupuleux, au point d’attirer sur eux la fureur des fétiches. Tout est rappelé du jeu trouble ou pour le moins compliqué des humanitaires et des diplomates et de cette Françafrique qui dure. Il y a de la poésie, dans ce livre, celle des titres proverbiaux des chapitres, celle des ciels gris le jour ou étoilés la nuit, celle de la déflagration des senteurs, mais elle n’efface pas ce qui ressemble à une fatalité : celle de la corruption des élites, celle des coups d’Etat alternant avec les périodes plus ou moins longues d’autoritarisme. Thomas Sankara, qui donne son titre au roman, leader révolutionnaire et socialiste, fut chef de l’État émancipateur de la République de Haute-Volta rebaptisée Burkina Faso, de 1983 à 1987, avant d’être assassiné lors d'un coup d'État qui amena Blaise Compaoré au pouvoir. Certains prétendaient que l’on ne retrouva jamais son corps. Agnès Clancier raconte l’embrasement, le début du soulèvement populaire qui poussa Comparoé à démissionner après 27 ans de règne : "Quelque chose d’inédit. Ce n’est pas l’armée. C’est le peuple. Le peuple prend le pouvoir." C’est en tout cas ce qu’espèrent les idéalistes. Ceux qui croient même que Sankara est de retour, tandis que les Blancs sans illusions et malades reprennent l’avion pour leur fuite rocambolesque.
C’est un roman réussi, qui dit la dureté d’un continent, mais aussi sa foisonnante vitalité, un texte limpide et parfois drôle qui sait aussi dire l’humain sous toutes ces facettes, et livre une sentence capitale : "De toute une vie, ne garder que le beau." Pas toujours facile."
Laurent Bourdelas, Groupement des Radios Associatives Libres du Limousin, 20 février 2020
à propos de : Maryse Bastié, une trace dans le ciel
"La romancière Agnès Clancier ressuscite avec un rare talent d'écriture le destin héroïque de l'une des plus grandes aviatrices du XXe siècle..."
Maryse Bastié par-delà les nuages - Le Figaro Littéraire - 4 mai 2017
"Biographie romancée qui fait une large place à l'Histoire..."
Libération - 20 mai 2017
"Un roman sur une femme libre, un très beau livre (...) un style léger pour traduire l'enthousiasme, le désarroi, l'effroi, l'obstination, la gravité..."
Le Masque et la Plume - 21 mai 2017
"Le rythme est haletant et l'émotion au rendez-vous."
Magazine Lire - Juin 2017
"Agnès Clancier fait revivre dans un très beau récit la figure oubliée d’une femme libre, pionnière de l’aviation et grande résistante sous l’Occupation. (...) roman palpitant, fine dentelle délicate, sur l’ascension de cette femme exemplaire (...) Ce qui domine, dans ce très beau et très fin roman, c’est la grâce d’un style qui effleure pour suggérer, qui se coule dans différentes époques, évoque des atmosphères changeantes, mêle l’introspection à des descriptions rapides, précises, vivifiantes. L’écriture légère et maîtrisée d’Agnès Clancier restitue la grandeur de cette femme qui volait pour s’arracher à la gravité de la vie."
Jean-Claude Raspiengeas - La Croix - 8 juin 2017
"Une lecture vivement recommandée"
Le Blog des Arts - 17 mai 2017
"Le livre tient en haleine du début jusqu’à la fin..."
Le Capital des Mots - 16 mai 2017
"Notre spécialiste a aimé ce roman, inspiré de la vie de Maryse Bastié, née à Limoges, aviatrice et femme engagée dans la résistance"
France Bleu Limousin - 16 mai 2017
"Maryse Bastié fut l’une des premières qui gagnèrent contre les hommes le droit de piloter. De tous ces souvenirs rassemblés, Agnès Clancier, auteur de ce beau récit sensible, a fait le livre d’une femme libre."
Yves Harté - SudOuest Dimanche - 18 juin 2017
"Un roman aussi poignant que galvanisant"
Magazine Elle - 4 août 2017 / Top ten du Magazine ELLE
"L’art de rendre les faits historiques humains et sensibles"
Muriel Mingau - Le Berry Républicain - 23 juillet 2017
"Dans une langue raffinée et sensible, Agnès Clancier célèbre la vie hors norme de l’aviatrice Maryse Bastié, héroïne magnifique dans les airs comme sur terre."
Anne-Sophie Barreau - Le Club de Médiapart - 23 juin 2017
"Le lecteur ressent l’envie de tutoyer en secret l’héroïne de ce roman"
Stéphane Régis Le Maître - Piloter - juillet 2017
"L'ouvrage tient largement de la solide biographie bien documentée, si ce n’était un style d’une grande fluidité (...) La plume d’Agnès Clancier s’avère des plus agréables, son livre est mené avec rythme, et si c’est un roman qui doit amener le "grand public" à faire connaissance avec Maryse Bastié, ce n’est pas nous qui nous en plaindrons."
Philippe Ballarini -
Aerostories
- 25 juillet 2017
à propos de : Outback, disent-ils
"Dans un recueil de poésie, Agnès Clancier, qui a vécu en Australie, rend hommage à la spiritualité des Aborigènes, entre contemplation de la nature et respect des ancêtres, à l’écoute de ce qu’ils lèguent. Elle propose un déchiffrement du monde. Mélopée de reconnaissance et de préservation d’un don sacré qui jamais n’aurait dû être altéré : « Inspiration du vent, écritoire des rochers, écume de soleil, vibrations du désert, linceuls de pluie."
La Croix - 8 juin 2017
"Agnès Clancier renoue des liens détruits, des mondes séparés et le dialogue des siècles. Chant de révolte de ces hommes anéantis par les ignorants qui surgissaient de l’horizon, se livrant aux sacrilèges de mondes qu’ils voulaient coloniser, ses poèmes immortalisent cette mémoire de l’origine qui perdure dans l’âme des vivants."
"Véritable récit en vers composé en hommage aux aborigènes..."
Le Capital des Mots - 31 mai 2017
à propos de : Karina Sokolova
"Agnès Clancier : du caractère forgé en terre limousine"
Le Populaire du Centre - 24 avril 2014
"Un hymne à l'amour réciproque. Chaque mère s'y reconnaîtra."
Le Progrès - 31 août 2014
"L'histoire d'un amour hors du commun. Partagé et infini. L'histoire d'un ange tombé du ciel un jour de fin d'hiver, sur un trottoir de Kiev. Un ange qui ne voulait pas mourir."
Jacques Plaine - La Gazette de la Loire - 29 août 2014
Finaliste du prix Exbrayat 2014
Sélection du Prix Orange du Livre 2014
Sélection du prix de la Closerie des lilas : Livres-Hebdo - 31 janvier 2014
UNE HISTOIRE FABULEUSE DONT IL NOUS MANQUE LE DÉBUT...
"Karina Sokolova est un récit qui rend compte d'une histoire personnelle, avec toute la pudeur, la délicatesse et la subtilité que permet le filtre de la littérature. C'est à fois aussi un témoignage et un cadeau, celui d'une mère à sa fille adoptive, qui voudrait pouvoir tout lui raconter, lui offrir tous les souvenirs qui pourraient lui manquer. C'est surtout une magnifique et bouleversante déclaration d'amour à sa fille, toute en retenue et en nuances et par là même tellement plus forte, intense et touchante. "Quand tu ne faisais pas encore partie de mon existence, le monde n'avait pas les couleurs qu'il a revêtues depuis. Il était plus petit, moins pétillant." Les mots d'Agnès Clancier, d'une finesse, d'une élégance et d'une justesse rares, disent ce que chaque parent voudrait exprimer à son enfant, plus encore peut-être lorsque l'on a du temps d'amour à rattraper."
Vanille LN Leclerc - Paroles&Musique.overblog.com - 13 Avril 2014
"Dans Karina Sokolova, paru chez Arléa, Agnès Clancier rend compte d'un amour mère-fille exceptionnel. Au sentiment d'une rare intensité qui caractérise la relation parent enfant s'ajoute une dimension délicate, celle de l'adoption. Agnès Clancier la dépeint avec élégance et finesse."
Muriel Mingau - Le Populaire du Centre - 7 février 2014
"Sans angélisme, mais avec une écriture lumineuse et pleine de délicatesse, Agnès Clancier nous peint l'histoire d'une résilience et d'un amour qui a su vaincre les incertitudes. Magnifique !"
www.cathulu.com - 12 mars 2014
"Agnès Clancier a écrit un livre pour sa fille. Loin d’être le énième récit d’une adoption, ces 227 pages sont une petite pépite qui racontent l’Amour avec un grand A et tout un tas de pluriels. Celui d’une mère pour sa fille, bien sûr – et sa réciprocité totale et son corollaire d’effets bienfaisants – mais aussi celui des mots, des livres, de l’Australie (les awards prodigieux m’ont enchantée), de ces gens qu’on croise parfois et qui se révèlent rares – et qui, rien que pour nous, très égoïstement mais venant, comme tombés du ciel, combler une faille béante, se mettent à incarner la douceur, l’appui, la solidité; l’amour d’une petite fille formidable dotée d’une force vitale admirable qui ne cesse de nous faire rire et sourire; l’amour de la gaieté, du mouvement, du bruit, du mot juste; l’amour de celles qui n’ont pas peur de leurs émotions et qui ne les laissent pas les bloquer, les arrêter (...) Il y a tout ça dans ces bien trop courtes pages, et c’est bon, ça fait du bien, ça séduit, c’est empli de délicatesse, de justesse et d’élégance, c’est intelligent, subtil, drôle, touchant, c’est une pépite, disais-je."
Sylvie Sagnes - Cunéipage - 6 mars 2014
"Karina Sokolova est l’histoire, écrite sans pathos et dans un style travaillé mais léger, ponctué de traits plein d’humour et d’auto-dérision, de l’adoption d’une petite fille ukrainienne à qui la narratrice s’adresse (...) Adoption précédée par un émouvant passage dans une église orthodoxe de Kiev – presque un hasard, mais existe-t-il vraiment ? – où la narratrice assiste à la fois à la ferveur religieuse et à la détresse d’une femme pleurant et priant, projection possible de la mère de l’enfant qu’elle va adopter, projection possible d’elle-même ; une sorte d’autre baptême, de recommencement (...) Mère, fille. Apprentissage poétique de la parole : « tu as appris le français en commençant par la musique de la langue et par la fin des mots (…) Cet apprentissage à la fois tardif et accéléré a rempli notre vie de poésie. » Apprentissage de l’amour réciproque, du bonheur (...) Agnès Clancier a gagné son pari difficile de mère puisque sa fille – puisqu’elle-même sans doute – n’a plus peur de l’avenir. Elle a gagné aussi celui de l’écriture de ce récit sobrement émouvant qui n’est rien d’autre qu’une histoire d’amour finissant bien."
Laurent Bourdelas (France Bleu Limousin – RCF Limousin)
"Les histoires d'adoption font décidément de beaux romans. (...) La relation mère-fille est ici exceptionnelle (...) une merveilleuse histoire d'amour partagé."
Martine Freneuil - Le Quotidien du médecin - 20 janvier 2014
à propos de : Port Jackson
Lien vers l'article de Josyane Savigneau dans Le Monde des Livres - 5 juillet 2007
"Il n’est pas une page de ce roman aventureux et aventurier qui ne nous poigne. (…) Avec une richesse de recréation tout à fait exceptionnelle dans la densité et l’intensité des propos, des évocations et des portraits, avec un imaginaire visionnaire déployé pour faire ressortir les effrois de l’exotisme, le tragique de l‘exil, le dramatique de la confrontation entre les natifs et ces Anglais perdus au bout de l’univers, Agnès Clancier réussit à transformer son roman de la naissance de l’Australie, par la perfection de ses véritables tableaux, en une sorte de nouvelle genèse d’un monde et d’un continent en son commencement, et où Dieu, pourtant souvent invoqué par les colons anglicans, n’aurait point encore porté son regard. C’est dans cette absence que réside le mystère captivant de ce roman, c’est dans ce panorama impitoyable, où des créatures humaines, revenues à un état "sauvage", se cherchent et commencent à s’organiser dans les tourments les plus quotidiens, que ressort l’idée biblique que la création souffre les douleurs de l’enfantement" : roman d’une maîtrise inouïe, à la transcendance cachée mais réelle.
Joël Schmidt – Réforme – 12 avril 2007
"Pour Port Jackson, Agnès Clancier s’est glissée dans la peau d’Elizabeth Murray, née le 26 mai 1765 dans le comté du Devon, condamnée à vingt ans à… la relégation à vie, pour le vol d’un drap si doux sur sa joue que la tête lui en avait tourné. Ainsi débute la descente aux enfers d’Elizabeth Murray, "rebut de la société". (…) 252 jours de bateau, à fond de cale (…) . Premiers face à face avec les Natifs (…). Bien vite, les Aborigènes ne supporteront pas de voir leurs hôtes défricher l’espace et couper les arbres, actes fondateurs d’une société en quête de repères et d’une identité nouvelle. Pour Elizabeth Murray, fantôme d’un camp de femmes baptisé Sodome, la liberté reconquise peut prendre une dimension vertigineuse, en dépit de l’inconfort, de l’insécurité, de la famine et de la maladie. (…)
Fuir le camp, se porter plus loin vers d’autres autochtones pas encore souillés par les Blancs, apprendre leur langue, danser comme eux et avec eux l’histoire du monde, se fondre dans le paysage pour mieux "attendre l’embarcation qui me ramènera chez moi". Le hurlement est sourd. Voie(x) sans issue. Celles d’Agnès Clancier sont magnifiques."
Chris Dussuchaud - Le Populaire du Centre – 6 avril 2007
"Agnès Clancier a découvert l’Australie au cours d’un long séjour professionnel, dont le roman Port Jackson est en quelque sorte l’émanation historique et littéraire, parfaitement documentée, captivante et parfois poétique, en particulier lorsqu’il s’agit de décrire les paysages, comme celui de Botany Bay. Mais plutôt que lyrique, l’écriture est "au cordeau", précise, évocatrice, simple mais travaillée: "Un cliquetis lumineux comme la vie qui reprend. La musique de la vie. Aérienne. Piquante." Un style qui accompagne admirablement la scène dionysiaque qui suit le débarquement, qui sera lavée par l’orage.
L’héroïne en est Elizabeth Murray (mais il y a d’autres figures de femmes), condamnée par le tribunal de Londres à la transportation au-delà des mers, à échéance de sa vie, dans cette colonie anglaise qui devint l’Australie. La fresque qui permet à Agnès Clancier d’entrer chez Gallimard – qui a aimé tout de suite le roman – est celle de la rencontre de deux peuples, européen et aborigène – ces Natifs qui semblent au départ indifférents à cette invasion en apparence respectueuse. Les colons manquent de tout, de nourriture, de soins, la romancière nous les montre autant souffrants que pauvrement conquérants : "en juillet, se succèdent des jours et des jours de gelées blanches le matin, suivies de fortespluies qui glacent nos os et propagent la fièvre." Ce qui n’empêche pas le gouverneur de maintenir la discipline, les coups de fouets et de célébrer l’anniversaire de Sa Majesté.
Après nous avoir proposé l’itinéraire (dans tous les sens du terme) d’un homme dans Le Pèlerin de Manhattan, c’est une femme qu’elle nous propose d’accompagner, dans sa réclusion à ciel ouvert, partagée entre deux hommes (dont l’un qui songe à rapporter un jour des perroquets qui "seront comme des soleils sous le ciel enfumé de Londres"), oubliant "l’autre monde. Celui où l’on est libre." Une femme habitée par "le désir de fuite" vers "là où les Blancs ne sont encore que des âmes perdues, des esprits revenus de chez les Ancêtres" pour les Natifs. Une femme qui les a si bien compris qu’elle dit : "Je me plierai à leurs coutumes. J’apprendrai leur langue (…) Je danserai avec eux l’histoire du monde."
C’est Elizabeth Murray qui parle, et c’est aussi Agnès Clancier, qui nous entraîne "dans les paysages du récit qui coule." Elle semble être partie sur les pistes de Bruce Chatwin, théoricien méditatif du nomadisme, celui dont elle semble être depuis longtemps une adepte."
Laurent Bourdelas - RCF Limoges - Avril 2007
à propos du roman "Le Pèlerin de Manhattan"
"Agnès Clancier avait évoqué avec beaucoup de pertinence l'enfermement dans son premier roman, Murs (Climats, 2000). Dans son troisième livre, Le Pèlerin de Manhattan, le héros, Louis Soler, sort de prison et veut essayer de « revivre la vie d'avant", ce qui est presque impossible, même si l'on se persuade qu'il faut attendre, comme dit Soler "que la vie te reprenne". Au moment de cette tentative de retrouver l'existence "du dehors", voilà qu' "ils ont bombardé New York". On a beau lui dire que "e n'est pas le moment d'y aller", Soler part. Et, bien que ce ne soit qu'une partie du roman, elle est magnifique, cette promenade dans la ville à laquelle convie Agnès Clancier. Tous les vrais amoureux de New York s'enchanteront de voir Soler, comme eux, prendre "le ferry pour Staten Island", après être resté des heures à Battery Park "à contempler les allées venues des ferries dans la baie"."
Josyane Savigneau, Le Monde des Livres.
à propos du roman "L'Île de Corail"
"Une histoire contée dans une belle langue classique, un style élégant et imagé qui séduit dès la première page."
Page des libraires – septembre 2001
"Le livre d’Agnès Clancier commence mal, dans le sens où les deux personnages qu’on y découvre, un chapitre après l’autre, ont l’air antipathique. (…) Surgit Girardin, dont les yeux "ont cette clarté de nourrisson". Girardin "habite sur une île qui n’existe pas tout-à-fait, construite par des farfelus comme lui", un monde de corail sorti des eaux grâce à la technologie de ces hommes-rêveurs. Girardin construit bel et bien une île artificielle au milieu de l’océan Indien, et il fait partager ce rêve à Soler et Camille, par des chemins différents. Les deux citadins se prennent à former des rêves détonants à leur tour, injections d’utopie dans leur vie pluvieuse. Ça les mènera loin, on ne bâtit pas un monde sans en chiffonner un autre."
Libération, 18 octobre 2001
à propos du roman "Murs"
"Lasse de vivre dans un siècle imbécile et borgne, une jeune femme se bricole un itinéraire de rupture loin du goût des autres. Toutes illusions perdues, son existence s’étiole de rendez-vous manqués en passions humiliées. A mesure que croît son détachement, le travail, le bonheur, la ville, l’ivresse, l’orgasme, la famille, l’avenir, lui apparaissent aussi impossibles que vains. Cent quarante pages à l’écriture serrée pour esquisser, en clair-obscur, le portrait d’une femme qui s’éloigne."
Sébastien Lapaque, Le Figaro Littéraire
"Dentelle grise arrachée à la souffrance de la séparation, "murs-murs" à la Varda d’un livre-promenade : un premier roman où tout est dépeuplé quand un seul être vous manque — "absolu silence dans la pénombre pure."
Libération
"La justesse des traits saisit souvent plein cœur."
Pierre Hild, Le Matricule des Anges
"C’est un émouvant portrait de recluse qu’a réussi Agnès Clancier. Portrait de femme recluse et de terre recluse. Quelque chose comme une suite d’images tour à tour colorées et sépias à travers lesquelles bat (…) un cœur seul parmi la multitude."
Didier Pobel, Le Dauphiné Libéré
"Agnès Clancier, dans un style brillant, vivant, moderne, exprime à la fois avec force et pudeur, les sentiments, les souffrances, mais aussi le stoïcisme, la lucidité d’une femme assez remarquable dans son comportement."
Jacques Morlaud, L’Echo
Murs, le premier roman d’Agnès Clancier est un livre sombre. (…) Vingt-six séquences pour raconter la douleur de l’éloignement, la mise en question de tout et de tous, le travail de deuil pour s’affranchir de cette situation, le retour à la vie, et le désir de recommencer, de tout ressaisir, en vain. (…) Murs est aussi un livre sur la ville, sur son caractère inhospitalier pour ceux qui souffrent. (…) Agnès Clancier montre pour ce premier roman une belle maîtrise de l’écriture, précise, décapante et tendue par une émotion contenue."
Roland Hélié, Reg’Art
"Un premier roman placé sous la citation de Georges Hyvernaud tirée de son livre La peau et les os : "Quand une question se pose, il en vient une autre derrière. Et de question en question, ça ne s’arrête plus, ça se déchire jusqu’au bout." (…) J’aimerais que vous aimiez ce livre comme j’ai pu l’aimer."
Robert Chelle, ENA mensuel
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